Pas toujours facile d’avoir une place au Sumac, surtout si on décide malencontreusement d’y aller le jour où la critique de Marie-Claude Lortie apparaît dans La Presse+. Donc après une première tentative infructueuse, nous y sommes retournés la semaine suivante.
Il faut dire que la salle à manger n’est pas très grande. Une longue table commune occupe le centre alors que quelques petites tables sont placées le long des murs. C’est plutôt sympathique, mais un peu bruyant.
Au menu? Quelques salades (légumes frais, aubergine frite ou carottes épicées…), du hummus, du baba ganouj, des pitas, des frites… Donc une bonne liste d’accompagnements pour aller avec les plats principaux servis sous forme de pita (genre sandwich), d’assiette (incluant un pita, du hummus, du tahina et deux choix de salades) ou d’assiettes “familiales” (où j’imagine que tout est à la carte). Et quels sont ces plats? Lors de notre visite, on proposait des falafels, du shawarma de poulet, des kefta de boeuf ou du sabich (aubergine frite, oeuf dur, concombres marinés et amba).
Si à ce point vous vous dites que “c’est comme aller chez Amir / Basha”, vous n’avez pas tout à fait tort. Mais ça serait un peu comme dire qu’un repas chez Graziella, “c’est comme aller chez Georgio”. Par contre, il est à noter que les prix au Sumac sont très raisonnables.
En entrant, on fait la file (à moins d’être chanceux) jusqu’à la caisse pour passer notre commande. On s’assoit ensuite à notre place (lorsqu’un serveur en trouve enfin une) où l’on nous apporte nos assiettes après une attente raisonnable.
Nous avons mangé au Sumac deux fois. Nous avons donc goûté aux falafels, au shawarma et au kefta. En plus, nous avons essayé plusieurs salades, les frites et les frites au hummus.
À noter, les morceaux de pita qui se trouvaient dans notre assiette étaient épais et tendres. Je pourrais ne manger que ça comme repas (avec du hummus et du tahina) sans problème.
Nous avons tout aimé. Les salades étaient savoureuses, les frites bien cuites, le poulet était tendre et bien assaisonné et le boeuf aussi. Les falafels étaient aussi très bien, mais je trouvais que les saveurs étaient un peu moins bien définies que pour le poulet, par exemple.
Comme vous pouvez vous en douter, il est fort probable que nous retournerons au Sumac. Les prix raisonnables et la qualité des mets font en sorte que nous n’hésiterons pas à faire la file plutôt que de manger dans l’une des chaînes libanaises traditionnelles. Je vous suggère de faire de même.