Je mentionnais il y a quelques semaines que Sandra avait parfois honte de mes choix de restaurants pour ce blogue... Elle n'a vraiment pas compris ce qui m'a poussé à prendre des notes en visitant Teriyaki.
Après tout, ce genre d'endroit a tout le charme d'une cafétéria de centre d'achats. Chaleur humaine? Aucune. Service? Poli et généralement souriant, mais tout entretien avec le personnel se limite à demander un "numéro" en traînant son cabaret.
Et le menu? Style "vaguement japonais". Quelques combinaisons de viandes (poulet, boeuf, crevettes), légumes et un choix de nouilles ou riz. Ajoutons à tout ça un certain choix de sauces. J'ai opté pour les nouilles aux crevettes.
Assis avec nos cabarets, nos assiettes en carton et nos fourchettes en plastique, Sandra et moi en sommes venus à la même conclusion: c'est mangeable. Et relativement santé. Mais surtout mangeable. Tout comme les lieux, nos assiettes n'avaient rien de particulièrement enthousiasmant.
Alors, pourquoi prendre la peine de parler d'un des établissements de la chaîne Teriyaki? D'une part parce que je suis un brin maniaque et que j'aime parler de mes diverses expériences, quelles qu'elles soient. Mais aussi parce que parfois, vous n'avez que quarante-cinq minutes pour manger en attendant qu'un vendeur d'armoires de salle de bain revienne de son lunch et que vous vous demandez quel endroit sera digne de recevoir votre 8.95$. Dans ce cas-ci, nous étions vraiment pressés et le Teriyaki a fait l'affaire: nous avons été nourris.