Je crois que Sandra était en manque d'un bon repas italien. Elle a donc décidé de rendre visite à un restaurant qui ne nous a jamais laissés tomber: Roberto. Notre serveur était d'une gentillesse exemplaire et l'ambiance était toujours aussi reposante. Sauf peut- être pour la table près de la nôtre, où une femme recevait un appel sur son cellulaire toutes les cinq minutes. Notre seul repos fut lorsqu'elle reçut un appel qui dura près de vingt minutes et qu'elle laissa sa compagne pour aller discuter près des salles de bain. Beau savoir-vivre.
Notre ado choisit encore une fois les gnocchi con Vongole e Gamberetti (toujours aussi délicieux, en passant). Mais Sandra et moi avions besoin d'un brin de nouveauté. Elle commanda une assiette de cheveux d'ange et poulet. Incertaine de son choix, elle fut très agréablement surprise. J'ai opté pour les penne alla Romanoff. Je les ai beaucoup aimés, mais un peu moins que ceux que j'ai eu le plaisir de goûter à Boston cet été (je vous en reparlerai une autre fois).
Les desserts, quoique délicieux, nous ont un peu déçus. Ils n'étaient pas à la hauteur de nos attentes. Mon gâteau au chocolat et sa sauce n'avaient pas tout à fait la bonne texture et la tarte de Sandra n'était pas chaude comme elle l'a déjà été. Dommage, mais il faut parfois s'y attendre lorsqu'on visite un restaurant où la nourriture s'approche plus de l'art que de la production de masse.