J'ai été bien malheureux d'apprendre que Le Piémontais avait fermé ses portes. Il va nous manquer.
Une de mes premières critiques fut celle du Piémontais, un petit restaurant italien (spécialisé, comme le nom l'indique, dans les mets de la région du Piémont). Après quelques années, je me demandais si mon expérience allait être différente de la dernière, ou si ma façon de voir les choses avait changé.
Nous n'avons pas été surpris de constater que l'endroit était resté le même. Situé dans un demi-sous-sol, près de l'hôpital St-Luc, le Piémontais réussit à transformer ce qui pourrait facilement être une impression d'être trop entassés en un sentiment d'intimité partagée. Par contre, j'espère que la clientèle est toujours aussi détendue, car il suffirait d'un petit groupe de clients énervés pour gâcher l'expérience de tous les autres.
Le service est généralement pas mal. Sandra m'a fait remarquer que les serveurs semblent tousjouer un rôle. Le bougon, le plus jeune, le vieil habitué, etc. Disons que je préférerais ne pas tomber sur le bougon...
La carte n'a à peu près pas changé, mis à part la table d'hôte qui offre une variété de combinaisons intéressantes. On y trouve divers plats de pâtes, de veau, de poisson, etc.
Comme avant, quelques ailes de poulet sont proposées dès notre arrivée. Elles sont toujours aussi délicieuses. Sandra a choisi une assiette de rigatoni al amatricianna en entrée. La sauce était très réussie. Mon plat de foie de volaille avec gelée au porto m'a bien plu. Le plat principal était une escalope de veau aux tomates séchées pour Sandra et des linguine papalina pour moi. Ici encore, la qualité était au rendez-vous. Il s'agit d'une cuisine traditionnelle très bien réussie, toute aussi raffinée que réconfortante. Nous nous sommes tous deux laissé tenter par une tarte amandes chocolat comme dessert. Ici encore, peu de surprises: un dessert simple mais de qualité.
Conclusion? Le Piémontais n'a pas terriblement changé. Et c'est probablement parfait ainsi. Bien sûr, le prix ne permet pas à n'importe quelle bourse de s'y rendre, mais si vous en avez les moyens, l'expérience en vaut la peine.