Pauvre Sandra. Depuis deux ou trois ans, je lui casse les pieds avec le fait que je veux aller manger au restaurant Chez Lien. Ce n'est pas que ce soit un de mes restos préférés. Mais il s'agit de la seconde critique que j'ai écrite pour ce blogue. Nous étions allés manger au Chez Lien du boulevard Saint-Laurent, à Longueuil. Une expérience peu reluisante.
En relisant cette vieille critique, j'ai constaté à quel point Une table pour deux avait changé au cours des années. Les critiques sont plus longues, on y retrouve maintenant des photos, etc. C'est cette évolution qui m'a donné le goût de revisiter une chaîne de restaurants qui avait marqué mes débuts de blogueur.
C'est donc par une belle soirée d'hiver que Sandra, son père et moi sommes allés rendre visite au Lien situé sur le chemin de Chambly, à Saint-Hubert. En plein hiver, on ne peut pas dire que le stationnement était simple, mais nous sommes parvenus à trouver une place.
Le décor était intéressant. Un mélange de grandes toiles, de palmiers et de décorations de Noël donnait à l'endroit un look décontracté (à ne pas confondre avec "cool"). Les employés étaient toujours courtois, mais ne faisaient pas preuve d'une très grande chaleur humaine.
Le menu est tout ce qu'il y a de plus traditionnel pour un Chez Lien: soupe, rouleaux, viandes grillées et quelques nouilles. Petite surprise, il y avait aussi un bar à sushi. Difficile, donc, de résister à la tentation d'essayer un petit sushi en entrée.
Mais avant le sushi, une soupe et un rouleau printanier. Tous deux OK. Difficile d'en dire plus à propos de ces mets offrant une certaine saveur, mais rien de particulièrement intéressant.
Arrive ensuite le sushi (kamikaze): une présentation simple, mais adéquate. Un sushi bien préparé, mais qui n'offre aucune surprise.
Et comme plat principal? Un poulet sauté à la citronnelle pour Sandra et une assiette de poulet et de boeuf grillé (avec rouleau) pour moi. Tout était correct, tout était bien cuit. Mais, ici encore, tout manquait un peu de saveur. Et pourtant, les mets vietnamiens ont plutôt tendance à avoir beaucoup de goût. Même Émile, le père de Sandra, trouvait que son assiette était "so so". Et ce n'est pas quelqu'un de très difficile.
Tous les Chez Lien ne sont pas égaux, je l'ai appris il y a quelques années. Alors où se situe celui-ci? Quelque part au milieu. L'atmosphère est plutôt bien, malgré un service un peu froid. Mais la nourriture, bien que correcte, ne réussit jamais à faire naître en moi le désire d'y retourner. J'imagine que Sandra sera soulagée de savoir que je ne lui redemanderai pas d'aller visiter un Chez Lien avant quelques années.