Quand vous mangez du St-Hubert pour la deuxième fois en une semaine et que vous vous demandez si vous allez passer à travers une troisième fois (je visite souvent St-Hubert en famille ou avec des amis, mais il y a quand même des limites), où allez-vous vous retrouver? Sérieusement, au centre-ville de Montréal, je dirais pas mal n'importe où. Mais dans ce cas-ci, nous étions plusieurs amis à sortir d'une réunion et nous ne voulions pas nous déplacer en voiture. Nos deux choix étaient le St-Hubert du Complexe Desjardins, ou le Bâton Rouge du Complexe Desjardins. Devinez où nous avons abouti? Eh oui.
J'en ai déjà parlé, ce Bâton Rouge est un drôle d'établissement. On ne parle quand même pas du Ritz Carlton. Alors quelqu'un pourrait-il m'expliquer d'où vient le snobisme que chaque hôtesse semble afficher? C'est presque risible. Une fois la réception passée, le service est variable. Certaines serveuses sont très gentilles, d'autres semblent oublier que nous existons. Gros contraste avec le Bâton Rouge de Greenfield Park (notre préféré).
Mon plat principal, une assiette de côtes levées avec un pomme de terre toute garnie, m'a laissé un drôle de goût. Premièrement, il n'y avait plus de pommes de terre et personne ne pouvait en préparer avant au moins une demi-heure. Surprenant puisqu'il s'agit d'un plat d'accompagnement clé chez Bâton Rouge. Je la remplace donc par des frites. On me demande si je veux une salade de chou? Non, juste des frites. Des fèves? Non, merci, juste des frites. Des pommes? Non, merci, seulement des frites.
Au bout de quelques minutes, mon assiette arrive avec mes côtes levées, mes frites et... ma salade de chou? Bon, je me dis que ça me permettra de vous en parler. Je ne l'ai pas vraiment aimée. Elle a un petit goût de d'aneth qui ne me dit vraiment rien. Les frites sont correctes. Les "ribs", quoique bien cuits, ne goûtent pas tout à fait ce à quoi je m'attendais. J'avais l'impression que la sauce avait un peu trop de vinaigre. Loin d'être dégueulasse, mais pas à la hauteur de mes attentes. Après chaque visite à ce Bâton Rouge, je me demande pourquoi j'insiste pour y aller. Cette fois-ci ne fut pas différente des autres.