Avec l'été qui approche, je me suis dit que je ressortirais les notes de mes visites de l'été précédent…
Sandra et moi étions retournés à Ogunquit pour quelques jours de repos. Nous avions marché de notre hôtel jusqu'à Perkins Cove en passant par Marginal Way. Si vous passez quelques jours dans ce petit village et que vous n'empruntez pas ce petit chemin au moins une fois, vous manquez une grande partie de l'expérience "ogunquitoise".
Rendu à Perkins Cove, vous aurez droit à une panoplie de magasins de bijoux artisanaux, restaurants et autres commerces s'approchant dangereusement des attrape-touristes. Conscients du risque, nous avons choisi de souper chez Oarweed, ou plutôt sur sa terrasse donnant directement sur la petite baie qui protège la "cove" de l'océan. En terme de vue, c'est pas mal imbattable.
Oarweed, qui s’affiche comme étant un “Lobster Pound”, est surtout connu pour ses homards. Mais on peut aussi y manger du poisson, des salades, des hamburgers, et autres plats pour les non-amateurs de fruits de mer. Dont fait partie Sandra.
Tout au long de notre repas, le service a été poli, mais très absent. Notre serveuse nous a rendu visite pour prendre notre commande et nous ne l'avons revue que lorsqu'elle nous apportait nos plats.
Sandra avait choisi une entrée de "tortilla chips & salsa". Une assiette on ne peut plus ordinaire remplie de chips sorties d'un gros sac et de salsa qui a été préparée dans une usine lointaine. J'ai préféré goûter à leur chaudrée de palourdes. Un peu fade, mais nettement meilleure que celle que j'avais essayée au snack-bar du motel le Norseman, situé à quelques pas de la plage. Mais nous étions quand même loin de celle de chez Legal Seafood de Boston, qui reste une de mes préférées.
Pour la suite, Sandra avait commandé un demi-poulet rôti. Résumons ses commentaires ainsi: elle n'a pas été impressionnée. Je la comprends, je n'avais même pas envie d'y goûter.
Pour ma part, l'assiette de trio de fruits de mer (crevettes, aiglefin et pétoncles) baignant dans un mélange de beurre et de panure n'avait d'égale que l'assiette mangée au Jackie's Too, à quelques mètres de là, l'année précédente. C'est-à-dire qu'elle était très décevante. L'assaisonnement était quasi inexistant et la panure n'était fort probablement pas faite maison.
J'admets qu'on ne va pas chez Oarweed pour y déguster de la fine cuisine. Leur spécialité est le homard servi avec un peu de beurre fondu et une pomme de terre cuite au four. Point. C'est minimaliste et dans le genre, c'est correct. Pour le reste il vaut mieux oublier ça.
Y retournerai-je un jour? Peut-être pour du homard. La vue est si belle...