Ah Twitter, que ferions-nous sans toi? Sandra et moi étions en route vers un restaurant qui semblait prometteur, mais qui s'est avéré être une sorte de cafétéria glorifiée. Tout au long de notre trajet, Sandra me parlait de tweets qu'elle lisait mentionnant qu'un groupe de foodies se trouvait au restaurant iBurger, sur Metcalfe. Leurs plats paraissaient intéressants. La décision fut donc rapidement prise de retourner vers le centre-ville pour essayer ce nouvel endroit.
Ouvert depuis février 2011, j'imagine que le iBurger porte son nom en hommage à la gamme de produits "i" vendus par Apple depuis une décennie. Je m'attendais donc à un endroit moderne et bien pensé.
Côté décor, ce restaurant propose des murs bruns et blancs. Le résultat est bel et bien moderne, mais il est aussi assez froid. À noter, Sandra trouvait que les toilettes n'étaient pas très propres.
Chaque table est en fait un grand écran tactile sur lequel on peut voir la carte et passer notre commande. Les sympathiques serveuses ont plutôt un rôle de support technique. Elles apportent nos plats, mais tout le reste doit être commandé par la table-écran.
Parlant de cet écran, l'informaticien en moi a trouvé qu'il répondait parfois mal au toucher de l'utilisateur. Dommage... Et j'aurais apprécié un bouton pour commander de l'eau ordinaire. C'est la seule chose pour laquelle il faut parler à une serveuse.
Le menu électronique du iBurger nous montre d'alléchantes photos. Qu'il s'agisse de hamburgers, de pizzas ou de hot dogs, tout est beau. Même les salades semblent impressionnantes.
Nous avons donc commencé par une entrée de "nachos iBurger". Nous avons tous deux été agréablement surpris. Le goût est très bien et la portion est de bonne taille et généreusement couverte de fromage Monterrey jack. Les maniaques peuvent même ajouter du bacon pour un supplément.
Comme plat principal, Sandra a commandé le hambourgeois au boeuf de Kobé et foie gras de canard (étrangement, le menu sur le site web ne mentionne pas la viande de Kobé). Elle l'a trouvé très bien, mais aurait préféré le demander un peu moins cuit que "médium". Est-ce qu'il valait le prix de 26$? Je ne suis pas certain.
J'ai préféré essayer le trio de miniburgers. Il s'agit de versions réduites des hamburgers au boeuf angus, au quinoa (ie: végétarien) et au saumon. Celui au quinoa était savoureux, mais la texture de la boulette était assez... granuleuse. Le petit hambourgeois au saumon avait lui aussi beaucoup de goût. J'aurais aimé qu'il soit un peu moins cuit, mais c'est peut-être l'amateur de sushi en moi qui parle. Finalement, le hamburger au boeuf angus m'a paru un peu simple et j'ai trouvé un morceau de je-ne-sais-trop-quoi un peu trop caoutchouteux dans ma boulette. Dommage. Les frites, elles, étaient bonnes. Rien de fantastique, mais très correctes.
J'ai l'impression que le iBurger en est encore à sa version 1.0 beta 3. C'est presque prêt pour le grand public, mais il y a encore quelques bugs. Je ne crois pas que ce soit le genre d'endroit qui soit un jour renommé pour sa gastronomie, mais l'originalité du concept et la qualité des mets font en sorte que c'est un resto très bien pour une sortie entre amis ou en famille. Surtout si je me fie à la quantité de clients qui utilisaient leur téléphone intelligent et qui prenaient des photos de leurs assiettes. iBurger indeed...