Eataly? À New York? Eh oui! Sandra et moi étions à New York pour un soir, le temps d’un dodo, avant de partir le lendemain matin pour une croisière d’une semaine. Notre hôtel était près de la 8e avenue et nous n’avions pas la moindre idée où nous irions souper. Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais New York est en fait une assez grosse ville et ce ne sont pas les choix de restos qui manquent. D’un autre côté, malgré ce que dit la chanson (the city that never sleeps…) les restaurants, eux, ne sont pas tous ouverts toute la nuit. Et à 21h, après une longue journée en train, en plein hiver, nous n’avions pas envie de “découvrir” la ville. Nous voulions manger puis nous coucher.
En nous promenant sur la 5e avenue, nous avons aperçu un petit commerce qui annonçait des gelati. Et nous approchant, nous avons constaté qu’on y annonçait aussi toutes sortes de choses. Une fois entré, je me demandais où se trouvaient toutes ces choses, car il y avait effectivement de la crème glacée et quelques pâtisseries, mais où était le reste?
En nous rendant au fond du commerce, la vérité à propos du Eataly nous a soudainement sauté aux yeux. L’endroit est gigantesque! Le fond donne sur une sorte d’énorme… bazar… divisé en sections, chacune avec sa spécialité: fromages, pains, charcuteries, pâtes, etc. Et quelle sélection! J’adorerais avoir un tel magasin à Montréal.
Nous cherchions quelque part où nous asseoir et avons découvert quelques restaurants qui font partie de l’établissement. Si je me fie au site web d’Eataly, je crois que nous avons mangé à celui dont le nom est “La pizza & La pasta”. Une sorte d’aire ouverte aux allures de terrasse et de cafétéria. Le nom l’indique, le menu proposait des pâtes et des pizzas.
Sandra a choisi un assiette de pappardelle avec sauce au ragoût de porc alors que j’ai choisi des agnolotti à la viande avec réduction de veau. Le service étant ce qu’il était (très sympathique, mais relativement inexistant), je n’ai jamais su ce qu’il est advenu de mon plat. Mais on m’a servi un plat de cesariccia, qui ne sont pas des pâtes farcies. J’ai l’impression que j’ai reçu la version explosée de ce que je voulais. Ce n’était pas grave, car nous étions tous deux très satisfaits de nos choix. Les pâtes étaient parfaitement al dente, les portions étaient raisonnables et le tout était très savoureux.
Lorsque nous avons terminé nos assiettes, les petites sections spécialisées étaient en train de fermer autour de nous. Mais nous avons quand même réussi à nous rendre au point où nous étions entrés pour nous acheter une gelati. J’ai un peu de difficulté à apprécier ce genre de truc en hiver, mais je dois dire qu’elle se comparait très favorablement à ce que nous sommes habitués de trouver chez Roberto, à Montréal.
Sandra connaissait déjà un peu le concept d’Eataly lorsque nous y avons mis les pieds. Mais pour moi ce fut une agréable découverte. Je me répète, mais j’apprécierais vraiment avoir un tel endroit à Montréal. La sélection du magasin de pâtes à elle seule vaut le détour. J’espère un jour y retourner pour essayer les divers comptoirs qu’on y trouve. Le resto n’était pas propice à un long repas en amoureux, mais si vous avez envie d’une assiette de pâtes bien préparée à prix raisonnable (au moins, pour New York), allez faire un tour chez Eataly.