Les futuristes des années 50 l'avaient prédit, nous vivons maintenant dans une société de loisirs, passant plus de temps à nous amuser qu'à travailler. Pour illustrer ce fait, Sandra et moi avons pu nous permettre des vacances de 24 heures cette année. Blague à part, comment avons-nous profité de ce bref répit? En rendant visite à l'Auberge Le Baluchon, à Saint-Paulin.
Quelques petits mots à propos de l'auberge avant de passer au resto. L'endroit est très beau et surtout, très grand. Tout près du restaurant se trouvent deux auberges. Deux autres auberges sont situées un peu plus loin (à quelques minutes de marche). En plus des soins de santé (massage, etc.), on peut y faire du canot, du tir à l'arc, des promenades à dos de cheval, etc. L'endroit est très reposant, ce qui était exactement ce dont nous avions besoin.
Et le restaurant dans tout ça? Il est très beau. Le décor est sobre et l'ambiance est tranquille. C'est le genre d'endroit parfait pour un bon souper en tête-à-tête. Détail intéressant, plusieurs tables sont séparées les unes des autres par un petit paravent, ce qui contribue au sentiment d'intimité qui se dégage lors du repas. Les serveuses qui ont pris soin de nous étaient toutes très polies et gentilles.
La carte offre plusieurs mets intéressants. Nous aurions pu retourner quelques soirs de suite et essayer quelque chose de différent chaque fois. Certains mets sur le menu sont végétariens, d'autres sans gluten et certains sont identifiés comme étant des "choix équilibrés". Heureusement, la plupart me semblent tout simplement délicieux. Vous pouvez consulter le menu sur le site web de l'auberge.
Alors, à quoi avons-nous eu droit? Pour commencer, un délicieux potage au poivron rouge. Le ton était donné et nous avions hâte de goûterau reste de cette symphonie culinaire. Comme entrée, Sandra a choisi un feuilleté de champignons sauce à la crème. Très réussi. Par contre, mon choix de pennes à l'encre de calmars et ses crevettes de Matane m'a un peu moins impressionné. Le menu mentionne qu'elles sont servies avec une sauce au homard, mais le goût des pennes était si fort que je n'ai jamais décelé le moindre soupçon de homard. J'aurais aussi aimé avoir un tout petit peu plus de crevettes.
Avant de passer au plat principal, un petit sorbet aux fruits maison nous permet de prendre une petite pause tout en nous régalant. Sandra et moi l'avons beaucoup apprécié.
Arrive alors la suite: contre-filet de boeuf grillé au brie et noix, sauce bordelaise pour Sandra et poitrine de canard rôtie, chutney de fruits aux porto et pignons de pin pour moi. Dans les deux cas, nous avons été très satisfaits. Les viandes étaient bien cuites et le mariage des saveurs était particulièrement agréable. Seul bémol (en ce qui me concerne), les légumes qui accompagnent ces plats n'étaient pas servis avec la moindre sauce. Sandra disait que les fines herbes qu'elle décelait faisaient bien l'affaire, mais j'aurais aimé quelque chose d'un peu moins... sec.
Finalement, le dessert. Nous avons tous deux choisi "l'insolite", une tarte à deux ganaches offrant un amalgame de chocolat, caramel et praline. Je n'avais jamais goûté quoi que ce soit de pareil. Nous avons adoré cette petite gâterie. Si vous aimez le chocolat, c'est absolument à essayer.
Le ventre plein (les portions sont assez généreuses, sans verser dans l'excès), nous sommes retournés vers notre chambre. En chemin, nous avons eu droit à un ciel clair et étoilé comme on n'en voit jamais à Montréal. Ce détail est venu parfaire un repas qui nous a généralement impressionnés. Si l'occasion se présente et que nous pouvons retourner à l'Auberge Le Baluchon, vous pouvez être certains que nous nous y rendrons avec grand plaisir.